Mon but avec la construction de cette roulotte est de construire un habitat bon marché, facilement déplaçable et me permettant de vivre dans un environnent sain. C’est également un moyen de se réapproprier la démarche de construction de son habitat qui ces dernières années est monopolisée par l’industrie proposant des solutions chères et presque jamais adaptées avec un mode de vie sain et économique. Finalement, la très petite surface habitable est un manifeste pour une société plus sobre et sans excès.
Toute la structure est construite avec du bois de récupération. Les poutres des murs proviennent d’un ancien plancher. La structure du toit et du plancher provient du démontage d’un skatepark juste avant sa destruction. Le reste est du bois de chantier également récupéré. Les fenêtres, toutes en double vitrage, sont également de récupération. J’ai fabriqué la porte dont la vitre provient d’un ancien châssis de fenêtre également en double vitrage. Le lambris intérieur, en cours de finition, est soit du bois de palettes soit des chutes du bardage extérieur ou encore des morceaux de meubles trouvés dans la rue.
Les matériaux achetés sont :
- le bardage extérieur : du mélèze belge.
- les tuiles du toit : du cèdre canadien (j’ai appris plus tard l’existence de bardeaux français en châtaignier)
- l’isolation : 12 cm en fibre de bois pour les murs, 24 cm pour la toiture et 26 cm de fibre de chanvre en vrac pour le plancher.
- Le pare pluie en fibre de bois
- le frein vapeur intérieur
- le conduit de cheminée a été échangé à un ami contre la fabrication d’un meuble.
- Le chauffage, à installer, est un poêle à bois acheté d’occasion.
En projet pour le futur : l’installation d’un panneau photovoltaïque raccordé à des batteries et un circuit électrique sans champs électromagnétiques.